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AgniesZKA JusZCZak

Après 15 ans d'expérience dans le spectacle vivant comme régisseuse et éclairagiste, je m'oriente aujourd'hui vers la réalisation et l'écriture, notamment en documentaire. Grace à mon parcours à different postes techniques et créatifs, j'ai une approche pluridisciplinaire de la création. Je porte une attention particulière sur la lumière, j’accorde une grande importance à la qualité des texts.

Mes thématiques de recherche tournent autour du rapport à l’exil, des origines, questionnement sur le corps féminin.

            Alina Szapocznikow est l’une des artistes polonaises les plus importantes de sa génération. Ses sculptures dérangeantes reflètent un rapport particulier au corps. En cherchant, par l'utilisation de nouvelles formes et de nouvelles matières à exprimer au mieux son vécu et son rapport au corps, elle est devenue l’une des pionnières de la sculpture contemporaine. Son œuvre témoigne des traces laissées par les tourments de l'histoire du XXème siècle sur le corps d'une femme. Rescapée de la Shoah, elle emprunte très vite le chemin de la création mais en 1973, un cancer l’emporte au sommet de sa carrière.

            Le regard que je porte sur Alina Szapocznikow et sur son œuvre n’est pas le regard analytique ou exhaustif d’un critique d’art sur la vie créative d’une artiste contemporaine. C’est le regard d’une femme, née un demi siècle plus tard, dans le même pays, mais dans une autre réalité, et exilée en France, comme elle aussi.

             Partir à la redécouverte de cette artiste me conduit aussi à me confronter à ce que la Pologne est devenue aujourd'hui. Je  reviens sans cesse vers la grande Histoire et d’interrogée les pages sombres du passé collectif de mon pays. La distance qui s'est installée avec le pays où je suis née me permet ce pas de côté, de réexaminer son passé, de redécouvrir les traces laissées ou transmises depuis des temps qu’on croyait révolus. C'est une tentative pour me remettre au clair avec lui. Le parcours d’Alina me questionne également sur le sentiment d’être une immigrée en France, de jongler entre deux cultures, de devoir toujours m’adapter en tant que femme et d’observer comment tout cela influence la création.

          Ce film prendra la forme d’un essai documentaire. Ce n'est pas un suivi chronologique exhaustif de la vie de cette artiste que je propose. C'est au contraire un itinéraire spontané qui suit ses traces en Pologne et en France. C’est un hommage intime et personnel. Portée par une forte envie de mieux  connaître Alina Szapocznikow et un profond sentiment de devoir de mémoire. C'est donc ma voix qui sert de conducteur, qui tire le fil de l'histoire, de mes interrogations. Mon récit, je le déroule en langue française, marquée par mon accent de pays de l’Est, le même que celui d’Alina.

          Fascinée par le montage, j'ai donc choisi de m'engager dans un film de création basé sur l'idée du montage guider par des associations d’images, d’ambiances, de pensées et qui peut offrir ainsi une représentation visuelle qui reflète mon état intérieur, la porosité de la mémoire, l’élasticité du temps, l’entremêlement des cultures. Je veux proposer un collage composé d'images d'archives d'origines diverses et d'instants présents que je filme lors de mes allers-retours entre la France et la Pologne. Les deux temporalités s’entrecroisent, les paysages se mélangent. 

JE SUIS MON CORPS
SUR LES TRACES D'ALINA SZAPOCZNIKOW
Un film documentaire 
sortie prévue
2023/2024
 

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